Une chasseuse originaire de l'Utah a reçu des menaces de mort sur les réseaux sociaux après que l'acteur Ricky Gervais a tweeté cette photo d'elle avec une girafe qu'elle avait tuée.
La femme de la photo est Rebecca Francis, une chasseuse américaine qui a remporté un concours télévisé intitulé Extreme Hunting (chasse extrême) en 2010 et qui a présenté le programme télé américain Eye of the Hunter (l'œil du chasseur).
Rebecca Francis est mère de trois enfants, et belle-mère de cinq autres. Elle affirme avoir chassé des zèbres, des lynx, des ours bruns et noirs, des élans d'Alaska, des moutons, des béliers, des biches et des chèvres, chassant même en étant enceinte.
Sur son site, elle explique qu'elle est aussi une écrivain pigiste et qu'elle co-gère une plateforme communautaire en ligne pour chasseurs, Alti2ude Outdoors.
Des utilisateurs de Twitter ont tout de suite commencé à attaquer Rebecca Francis, certains allant même jusqu'à lui envoyer des menaces de mort.
Rebecca Francis s'est défendue hier dans un communiqué sur la page Facebook de HuntingLife.com, en disant que la photo datait d'il y a cinq ans et qu'elle avait chassé la girafe parce qu'elle «était inévitablement sur le point de mourir».
Elle a écrit que toutes les parties de la girafe avaient été utilisées après sa mort:
Quand j'étais en Afrique il y a cinq ans, j'avais à l'esprit de ne jamais abattre une girafe. Mais vers la fin de ma chasse j'ai fait face à des circonstances uniques. On m'a montré cette girafe belle et vieille qui se baladait toute seule. Elle avait été exclue du troupeau par une girafe plus jeune et plus forte. Elle n'avait plus l'âge de se reproduire et elle était très proche de la mort. On m'a demandé si je comptais préserver cette girafe en fournissant de la nourriture et d'autres moyens de survie aux locaux. Elle allait inévitablement mourir, et elle pouvait soit être gâchée, soit être utilisée par les populations locales.
J'ai choisi d'honorer sa vie en fournissant à d'autres ses services et je ne le regrette pas une seule seconde. Quand on l'a abattue, il y avait des gens qui attendaient pour prendre sa viande. Ils ont aussi pris sa queue pour faire des bijoux, et ses os pour créer d'autres choses, et ils n'ont pas gaspillé un seul morceau de la girafe. Je suis reconnaissante d'avoir fait partie de quelque chose d'aussi positif.