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Le pays développe son secteur énergétique, mais les conditions de travail dans le Nord restent inquiétantes.

<h3>Note éditoriale:</h3>Le 12 mai 2017 à 16:25:Dans une interview au magazine américain <a href="http://time.com/4766312/souvid-datta/">Time</a> publiée le 4 mai 2017, le photographe Souvid Datta a reconnu avoir altéré les photos prises entre 2013 et 2015 et les avoir présentées comme reflétant des événements réels. En conséquence, nous avons décidé de retirer son travail de notre site, comme le veut notre <a href="https://www.buzzfeed.com/shani/the-buzzfeed-editorial-standards-and-ethics-guide?utm_term=.jk9BxZba5r#.gqRoQOd56x">code déontologique</a>. [SUBBUZZ 10954767]<h2>Nos autres reportages photo sur le changement climatique:</h2><h2><a href="https://www.buzzfeed.com/katebubacz/this-is-what-the-world-looks-like-without-water">Voici à quoi ressemblerait le monde sans eau</a></h2><h2><a href="https://www.buzzfeed.com/katebubacz/16-photos-showing-how-future-generations-will-remember?utm_term=.ypzOqWmme4#.prWxN4YYzE">16 photos qui montrent comment les générations futures se rappelleront des animaux</a></h2>

Le pays développe son secteur énergétique, mais les conditions de travail restent mauvaises dans le nord.

[INSERT 1] Le photographe documentaire <a href="http://souvid.org/">Souvid Datta</a> a exploré les mines ouvertes de Jharia, dans le nord-est de l'Inde, pendant deux ans. Les mines sont la source de charbon de haute qualité pour le secteur industriel indien en pleine croissance, mais les conditions des travailleurs sont souvent ignorées. Buzzfeed News a discuté avec Datta de son travail dans le cadre de notre série de reportages photo sur le changement climatique, en collaboration avec <a href="https://phmuseum.com/news">PHmuseum</a>. Voici la transcription de l'interview, qui a été éditée pour plus de clarté.[INSERT 2]Qui reçoit le charbon qui est extrait à Jharia? Souvid Datta: BCCL (Bharat Coking Coal Limited) est l'un des plus grands et importants producteurs indiens d'«excellent charbon de coke» de haute qualité, ou charbon utilisé dans la fabrication de l'acier. Ses 81 mines à travers les bassins houillers de Jharia et Raniganj, dans la région de charbon de Jharkhand, fournissent près de 50 % du charbon à coke nécessaire à l'ensemble du secteur sidérurgique intégré de l'Inde. L'entreprise elle-même est une filiale de Coal India Limited, le plus grand producteur mondial de charbon, qui contribue à environ 82&#160;% de la production de charbon en Inde.Presque toute la production de charbon en Inde a été nationalisée de manière décisive avant 1973 et l'est toujours de nos jours: BCCL et CIL sont tous deux des producteurs de charbon appartenants à l'État. Il est difficile de vérifier quels sont exactement les destinataires du charbon produit par BCCL – en terme de sociétés nationales, d'initiatives et d'exports étrangers.[INSERT 3]Il y a beaucoup d'enfants sur vos images. Quel est l'âge moyen des mineurs?SD: Officiellement, BCCL n'engage pas de mineurs et nie également que des opérations illégales de minage se produisent dans les mines. Mais depuis la nationalisation du charbon dans les années 70, l'une des plus importantes industries résultantes a été la Coal Mafia – un terme local et familier pour les organisations illégales qui s'enrichissent avec le minage et les opérations de fouille illégaux. L'industrie est célèbre pour être corrompue, et les dernières décennies ont vu de l'exploitation, des pratiques de travail illégales, des négligences des entreprises et des violences de gang (<a href="http://in.reuters.com/article/india-coal-jharkhand-dhanbad-coalindia-idINDEE94D00B20130514">1,</a> <a href="http://www.indiatvnews.com/news/india-ex-deputy-mayor-coal-mafia-s-nephew-shot-dead-in-suspected-gang-war-in-dhanbad-373481">2</a>) à Jharia. Les mineurs que vous voyez en photo sont des personnes qui fouillent illégalement et opèrent au sein de ces groupes.[INSERT 4]Comment est la vie des mineurs locaux qui travaillent là? SD: La plupart des résidents en photo du coin qui vivent autour des mines de BCCL ont vu leurs perspectives agricoles ruinées par a)la croissance de l'entreprise et b)les terres qui sont de plus en plus endommagées par des feux souterrains. Un feu de charbon souterrain brûle là depuis le début du XXe siècle. La demande pour une terre riche en charbon est devenue trop forte pour que les pauvres de Jharia puissent se permettre de conserver la propriété de leurs terre, ou pour continuer à gérer des entreprises rentables face à une nouvelle industrie / un nouvel employeur si grand. BCCL a également été accusé par les écologistes de la région de provoquer délibérément des feux souterrains afin d'avoir un prétexte pour expulser les résidents de la région et s'approprier leurs terres pour agrandir les mines.BCCL doit obligatoirement embaucher un certain quota de travailleurs de la région, mais beaucoup sont laissés sans emploi ou ne travaillent que par roulement dans les mines officielles. Le reste de leur salaire est souvent complété par les nouvelles opportunités qui viennent des opérations illégales de minage organisées par la Coal Mafia. Elles payent moins et n'offrent aucune sécurité, mais il y a toujours du travail. Il s'agit d'un champ de mines très ancien – est-ce qu'on s'attend à ce qu'il dure encore longtemps, si toutes les conditions restent les mêmes?SD: Plus ou moins. La réinstallation et l'expansion des développements mentionnés ci-dessus sont certainement en cours. Et Jharia et BCCL sont à l'avant-garde des projets du Premier Ministre Narendra Modi de doubler la production nationale de charbon d'ici 2020 et d'apporter l'électricité aux pauvres ruraux du pays.[INSERT 9][INSERT 7]Certaine de vos photos montrent des résidents du coin recevant des traitements médicaux. Quels sont les risques auxquels les mineurs sont exposés? SD: Beaucoup de mineurs souffrent de pneumoconiose – une maladie respiratoire fréquente chez les mineurs où les particules de charbon se logent dans les poumons. La tuberculose et l'asthme sévère sont aussi un problème. Ces problèmes de santé sont exacerbés par le fait que les conditions de travail dans les mines sont pauvres et que l'entreprise est peu responsable de la santé des travailleurs et des priorités de sécurité.[INSERT 10] [INSERT 11]Pouvez-vous parler des nouveaux projets de construction qui sont réalisés dans la zone de minage? SD: L'une des principales motivations données aux personnes du coin vivant autour des mines de BCCL à Jharia de déménager était l'offre d'une nouvelle maison et d'un emploi temporaire dans une colonie artificielle, <a href="https://www.google.co.in/maps/dir/23.7776074,86.4816848/Jharia,+Jharkhand/@23.7559093,86.4241367,12771m/data=%213m1%211e3%214m10%214m9%211m0%211m5%211m1%211s0x39f6bd34e8cb00cb:0xfe3073af440e1a39%212m2%211d86.4111374%212d23.742628%213e0%215i1">Belgharia, à quelques 12 km de là.</a> Les résidents qui ont déménagé ont trouvé des conditions de vie bien moins bonnes que promises, et les promesses d'emploi étaient quasi inexistantes. Belgharia est l'une des initiatives de colonie par l'État indien les plus importantes, avec des plans pour reloger plus de 300 000 familles issues des «zones à incendie» de Jharia. Cependant jusqu'à aujourd'hui, en raison du manque d'infrastructure et de problème de gestion, <a href="https://www.telegraphindia.com/1160510/jsp/jharkhand/story_84702.jsp#.WOx3hVOGM0o">seulement environ 1 500 familles</a> se sont réimplantées parmi les plus de 3 000 quartiers construits par la <a href="http://www.jrda.in/aboutus.html">Jharia Rehabilitation and Development Authority</a> (JRDA), et la construction de plus de 20 000 quartiers supplémentaires est en cours. La plupart des résidents ici éprouvent de la rancune pour avoir été dupés ou forcés à déménager, avoir perdu leur maison traditionnelle et l'accès aux emplois locaux liés au charbon (légaux ou non), et maintenant ils ont peur pour l'avenir.Quel était le point à retenir le plus saisissant des mines?SD: Les mines se présentent tout d'abord à vous comme une dystopie tolkienesque, où le feu et la fumée écœurante s'échappent jour et nuit de la terre. En fait, le paysage et les styles de vie sont dramatiques et surréalistes. Mais ce qui est le plus alarmant est la manière dont ce sont exactement les endroits comme celui-ci, cachés loin des sentiers battus de l'Inde, qui révèlent le coût et la réalité quotidienne de la politique de développement de la nation. Pour tous les succès économiques de l'Inde, avec les discours sur les gratte-ciels éclatants de Mumbai ou les classes moyennes de Delhi qui deviennent de plus en plus riches, l'essentiel de ces réussites pèse sur ceux qui y sont les plus fortement vulnérables: les pauvres et les castes mises au ban d'endroits comme Jharia. Le fait que c'est l'une des faces les plus vraies du développement de l'Inde est ce qui me blesse le plus.[INSERT 12] [INSERT 13]<h2>Vous en voulez encore ? Nos autres reportages photo sur le changement climatique:</h2><h2><a href="https://www.buzzfeed.com/katebubacz/this-is-what-the-world-looks-like-without-water">Voici à quoi ressemblerait le monde sans eau</a></h2><h2><a href="https://www.buzzfeed.com/katebubacz/16-photos-showing-how-future-generations-will-remember?utm_term=.ypzOqWmme4#.prWxN4YYzE">16 photos qui montrent comment les générations futures se rappelleront des animaux</a></h2><h2><a href="https://www.buzzfeed.com/katebubacz/9-photos-showing-ways-to-prepare-for-the-future?utm_term=.yrKVqyvvPl#.yq8LlEKKdR">9 photos qui montre les façons de se préparer au futur{/2}</h2>Ce post a été traduit de <a href='https://www.buzzfeed.com/katebubacz/indias-coal-mines-look-like-a-literal-hell'>l'anglais</a>.

Le photographe documentaire <a href="http://souvid.org/">Souvid Datta</a> a exploré les mines ouvertes de Jharia, dans le nord-est de l'Inde, pendant deux ans. Les mines sont la source de charbon de haute qualité pour le secteur industriel indien en pleine croissance, mais les conditions des travailleurs sont souvent ignorées. Buzzfeed News a discuté avec Datta de son travail dans le cadre de notre série de reportages photo sur le changement climatique, en collaboration avec <a href="https://phmuseum.com/news">PHmuseum</a>. Voici la transcription de l'interview, qui a été éditée pour plus de clarté.

Qui reçoit le charbon qui est extrait à Jharia? Souvid Datta: BCCL (Bharat Coking Coal Limited) est l'un des plus grands et importants producteurs indiens d'«excellent charbon de coke» de haute qualité, ou charbon utilisé dans la fabrication de l'acier. Ses 81 mines à travers les bassins houillers de Jharia et Raniganj, dans la région de charbon de Jharkhand, fournissent près de 50 % du charbon à coke nécessaire à l'ensemble du secteur sidérurgique intégré de l'Inde. L'entreprise elle-même est une filiale de Coal India Limited, le plus grand producteur mondial de charbon, qui contribue à environ 82&#160;% de la production de charbon en Inde.Presque toute la production de charbon en Inde a été nationalisée de manière décisive avant 1973 et l'est toujours de nos jours: BCCL et CIL sont tous deux des producteurs de charbon appartenants à l'État. Il est difficile de vérifier quels sont exactement les destinataires du charbon produit par BCCL – en terme de sociétés nationales, d'initiatives et d'exports étrangers.

Il y a beaucoup d'enfants sur vos images. Quel est l'âge moyen des mineurs?SD: Officiellement, BCCL n'engage pas de mineurs et nie également que des opérations illégales de minage se produisent dans les mines. Mais depuis la nationalisation du charbon dans les années 70, l'une des plus importantes industries résultantes a été la Coal Mafia – un terme local et familier pour les organisations illégales qui s'enrichissent avec le minage et les opérations de fouille illégaux. L'industrie est célèbre pour être corrompue, et les dernières décennies ont vu de l'exploitation, des pratiques de travail illégales, des négligences des entreprises et des violences de gang (<a href="http://in.reuters.com/article/india-coal-jharkhand-dhanbad-coalindia-idINDEE94D00B20130514">1,</a> <a href="http://www.indiatvnews.com/news/india-ex-deputy-mayor-coal-mafia-s-nephew-shot-dead-in-suspected-gang-war-in-dhanbad-373481">2</a>) à Jharia. Les mineurs que vous voyez en photo sont des personnes qui fouillent illégalement et opèrent au sein de ces groupes.

Comment est la vie des mineurs locaux qui travaillent là? SD: La plupart des résidents en photo du coin qui vivent autour des mines de BCCL ont vu leurs perspectives agricoles ruinées par a)la croissance de l'entreprise et b)les terres qui sont de plus en plus endommagées par des feux souterrains. Un feu de charbon souterrain brûle là depuis le début du XXe siècle. La demande pour une terre riche en charbon est devenue trop forte pour que les pauvres de Jharia puissent se permettre de conserver la propriété de leurs terre, ou pour continuer à gérer des entreprises rentables face à une nouvelle industrie / un nouvel employeur si grand. BCCL a également été accusé par les écologistes de la région de provoquer délibérément des feux souterrains afin d'avoir un prétexte pour expulser les résidents de la région et s'approprier leurs terres pour agrandir les mines.BCCL doit obligatoirement embaucher un certain quota de travailleurs de la région, mais beaucoup sont laissés sans emploi ou ne travaillent que par roulement dans les mines officielles. Le reste de leur salaire est souvent complété par les nouvelles opportunités qui viennent des opérations illégales de minage organisées par la Coal Mafia. Elles payent moins et n'offrent aucune sécurité, mais il y a toujours du travail. Il s'agit d'un champ de mines très ancien – est-ce qu'on s'attend à ce qu'il dure encore longtemps, si toutes les conditions restent les mêmes?SD: Plus ou moins. La réinstallation et l'expansion des développements mentionnés ci-dessus sont certainement en cours. Et Jharia et BCCL sont à l'avant-garde des projets du Premier Ministre Narendra Modi de doubler la production nationale de charbon d'ici 2020 et d'apporter l'électricité aux pauvres ruraux du pays.

Certaine de vos photos montrent des résidents du coin recevant des traitements médicaux. Quels sont les risques auxquels les mineurs sont exposés? SD: Beaucoup de mineurs souffrent de pneumoconiose – une maladie respiratoire fréquente chez les mineurs où les particules de charbon se logent dans les poumons. La tuberculose et l'asthme sévère sont aussi un problème. Ces problèmes de santé sont exacerbés par le fait que les conditions de travail dans les mines sont pauvres et que l'entreprise est peu responsable de la santé des travailleurs et des priorités de sécurité.

Pouvez-vous parler des nouveaux projets de construction qui sont réalisés dans la zone de minage? SD: L'une des principales motivations données aux personnes du coin vivant autour des mines de BCCL à Jharia de déménager était l'offre d'une nouvelle maison et d'un emploi temporaire dans une colonie artificielle, <a href="https://www.google.co.in/maps/dir/23.7776074,86.4816848/Jharia,+Jharkhand/@23.7559093,86.4241367,12771m/data=%213m1%211e3%214m10%214m9%211m0%211m5%211m1%211s0x39f6bd34e8cb00cb:0xfe3073af440e1a39%212m2%211d86.4111374%212d23.742628%213e0%215i1">Belgharia, à quelques 12 km de là.</a> Les résidents qui ont déménagé ont trouvé des conditions de vie bien moins bonnes que promises, et les promesses d'emploi étaient quasi inexistantes. Belgharia est l'une des initiatives de colonie par l'État indien les plus importantes, avec des plans pour reloger plus de 300 000 familles issues des «zones à incendie» de Jharia. Cependant jusqu'à aujourd'hui, en raison du manque d'infrastructure et de problème de gestion, <a href="https://www.telegraphindia.com/1160510/jsp/jharkhand/story_84702.jsp#.WOx3hVOGM0o">seulement environ 1 500 familles</a> se sont réimplantées parmi les plus de 3 000 quartiers construits par la <a href="http://www.jrda.in/aboutus.html">Jharia Rehabilitation and Development Authority</a> (JRDA), et la construction de plus de 20 000 quartiers supplémentaires est en cours. La plupart des résidents ici éprouvent de la rancune pour avoir été dupés ou forcés à déménager, avoir perdu leur maison traditionnelle et l'accès aux emplois locaux liés au charbon (légaux ou non), et maintenant ils ont peur pour l'avenir.Quel était le point à retenir le plus saisissant des mines?SD: Les mines se présentent tout d'abord à vous comme une dystopie tolkienesque, où le feu et la fumée écœurante s'échappent jour et nuit de la terre. En fait, le paysage et les styles de vie sont dramatiques et surréalistes. Mais ce qui est le plus alarmant est la manière dont ce sont exactement les endroits comme celui-ci, cachés loin des sentiers battus de l'Inde, qui révèlent le coût et la réalité quotidienne de la politique de développement de la nation. Pour tous les succès économiques de l'Inde, avec les discours sur les gratte-ciels éclatants de Mumbai ou les classes moyennes de Delhi qui deviennent de plus en plus riches, l'essentiel de ces réussites pèse sur ceux qui y sont les plus fortement vulnérables: les pauvres et les castes mises au ban d'endroits comme Jharia. Le fait que c'est l'une des faces les plus vraies du développement de l'Inde est ce qui me blesse le plus.

<h2>Vous en voulez encore ? Nos autres reportages photo sur le changement climatique:</h2><h2><a href="https://www.buzzfeed.com/katebubacz/this-is-what-the-world-looks-like-without-water">Voici à quoi ressemblerait le monde sans eau</a></h2><h2><a href="https://www.buzzfeed.com/katebubacz/16-photos-showing-how-future-generations-will-remember?utm_term=.ypzOqWmme4#.prWxN4YYzE">16 photos qui montrent comment les générations futures se rappelleront des animaux</a></h2><h2><a href="https://www.buzzfeed.com/katebubacz/9-photos-showing-ways-to-prepare-for-the-future?utm_term=.yrKVqyvvPl#.yq8LlEKKdR">9 photos qui montre les façons de se préparer au futur{/2}</h2>

Des personnes, issues des villages de Jharia, fouillent pour trouver du charbon et se dirigent chaque matin à l'aube vers les nombreuses mines de charbon ouvertes du coin, telle que celle-ci à Ghunudi. Avec le manque d'autres emplois disponibles pour ceux qui n'ont pas de formation ou de ressources, le minage du charbon est devenu l'unique moyen de subsistance et un mode de vie pour beaucoup de gens vivant là.


Les mineurs cassent et collectent le charbon de coke frais pour le vendre personnellement à l'aube au sein de d'une mine d'État Bharat Coking Coal Limited (BCCL).


Un des mineurs fait une pause et arrête de casser et de collecter du charbon de coke frais pour le vendre personnellement au sein d'une mine BCCL.


Un homme couvre son visage pour éviter de respirer la poussière nocive expulsée de l'une des mines étendues de Jharia.


Des nouveaux bâtiments de trois étages doivent être construits à la périphéries de Belgharia. L'initiative de relocalisation en cours orchestrée par l'État est la plus grande du genre, elle prévoit de déplacer 300 000 personnes depuis leur maison d'origine près de Jharia, à 12 km. Et pourtant la gestion et l'exécution de l'opération ont été mauvaises. Des bâtiments construits seulement trois ans plus tôt sont couverts de poussière de charbon et manquent de gestion des eaux usées et d'infrastructure électrique. La construction retardée, les pièces trop petites et les indemnités insuffisantes ont également laissé de nombreux résidents amères, sans emploi et inquiets pour leur avenir. Beaucoup se rendent encore à Jharia chaque jour pour essayer de travailler dans les mines de charbon, soit officiellement – si possible –, ou plus vraisemblablement, en tant que fouilleurs illégaux.


Des mineurs cassent et collectent le charbon de coke frais pour le vendre personnellement à l'aube au sein de d'une mine d'État Bharat Coking Coal Limited (BCCL). 


Des flammes et des gaz nocifs s'élèvent des fissures dans la terre, près du village de Laltanganj.


À gauche: Des nouveaux bâtiments de trois étages doivent être construits à la périphéries de Belgharia. À droite: Des mineurs collectent le charbon de coke frais pour le vendre personnellement au sein de d'une mine d'État BCCL.


Le Dr S K Bhagania tient la radio d'un patient mineur de charbon qui révèle une masse dans les poumons. De nombreux résidents de la région travaillant dans l'industrie minière et vivant près des feux à ciel ouvert souffrent de maladies respiratoires sévères dont la tuberculose, la pneumoconiose et l'asthme.


Maskan, 12 ans, assise dans l'hôpital de la ville de Dhanbad. En 2015, elle est tombée dans une fissure où un feu en plein air brûlait. Sa jambe droite et son bras gauche ont été endommagés si sévèrement qu'ils ont dû être amputés. L'incident s'est produit sur un terrain qui appartient à et est supervisé par BCCL, ce qui signifie que les travailleurs ainsi que les résidents appartiennent au champ de responsabilité de l'entreprise.  Et pourtant, malgré de nombreuses demandes effectuées par les parents de Maskan et les autorités du village, BCCL refuse de reconnaître l'incident, sans parler d'organiser une aide médicale ou une indemnité.


À gauche: Des résidents de la commune de Belgharia marchent dans la rue durant un office de prière. À droite: Une vue d'ensemble de la commune de Belgharia, qui a été construite il y a trois ans pour aider à reloger les personnes de leur maison d'origine, mais les bâtiments manquent de gestion des eaux usées et d'infrastructure électrique.


Les mines de charbon d'Inde ressemblent à un véritable enfer

Les mines de charbon en Inde ressemblent à un véritable enfer

<h3>Note éditoriale:</h3>Le 12 mai 2017 à 16:25:Dans une interview au magazine américain <a href="http://time.com/4766312/souvid-datta/" target="_blank">Time</a> publiée le 4 mai 2017, le photographe Souvid Datta a reconnu avoir altéré les photos prises entre 2013 et 2015 et les avoir présentées comme reflétant des événements réels. En conséquence, nous avons décidé de retirer son travail de notre site, comme le veut notre <a href="https://www.buzzfeed.com/shani/the-buzzfeed-editorial-standards-and-ethics-guide?utm_term=.jk9BxZba5r#.gqRoQOd56x">code déontologique</a>. [INSERT 13]<h2>Nos autres reportages photo sur le changement climatique:</h2><h2><a href="https://www.buzzfeed.com/katebubacz/this-is-what-the-world-looks-like-without-water">Voici à quoi ressemblerait le monde sans eau</a></h2><h2><a href="https://www.buzzfeed.com/katebubacz/16-photos-showing-how-future-generations-will-remember?utm_term=.ypzOqWmme4#.prWxN4YYzE">16 photos qui montrent comment les générations futures se rappelleront des animaux</a></h2>

Des personnes, venant des villages de Jharia, fouillent pour trouver du charbon et se dirigent chaque matin à l'aube vers les nombreuses mines de charbon ouvertes du coin, telle que celle-ci à Ghunudi. Avec le manque d'emplois disponibles pour ceux qui n'ont pas de formation ou de ressources, les mines de charbon sont devenues l'unique moyen de subsistance et un mode de vie pour beaucoup de gens vivant là.

Les mineurs cassent et collectent le coke frais pour le vendre personnellement à l'aube au sein d'une mine d'État, Bharat Coking Coal Limited (BCCL).

Un des mineurs fait une pause et arrête de casser et de collecter du coke frais pour le vendre, au sein d'une mine BCCL.

Un homme couvre son visage pour éviter de respirer la poussière nocive expulsée de l'une des mines étendues de Jharia.

Des nouveaux bâtiments de trois étages doivent être construits à la périphéries de Belgharia. L'initiative de relocalisation en cours orchestrée par l'État est la plus grande du genre, elle prévoit de déplacer 300 000 personnes depuis leur maison d'origine près de Jharia, à 12 km. Et pourtant la gestion et l'exécution de l'opération ont été mauvaises. Des bâtiments construits seulement trois ans plus tôt sont couverts de poussière de charbon et manquent de gestion des eaux usées et d'infrastructure électrique. La construction retardée, les pièces trop petites et les indemnités insuffisantes ont également laissé de nombreux résidents amères, sans emploi et inquiets pour leur avenir. Beaucoup se rendent encore à Jharia chaque jour pour essayer de travailler dans les mines de charbon, soit officiellement – si possible –, ou plus vraisemblablement, en tant que fouilleurs illégaux.

Des mineurs cassent et collectent le charbon de coke frais pour le vendre personnellement à l'aube au sein de d'une mine d'État Bharat Coking Coal Limited (BCCL).

Des flammes et des gaz nocifs s'élèvent des fissures dans la terre, près du village de Laltanganj.

À gauche: des nouveaux bâtiments de trois étages doivent être construits à la périphérie de Belgharia. À droite: des mineurs collectent le coke frais pour le vendre personnellement au sein d'une mine d'État BCCL.

Le Dr S K Bhagania tient la radio d'un patient mineur de charbon qui révèle une masse dans les poumons. De nombreux résidents de la région travaillant dans l'industrie minière et vivant près des feux à ciel ouvert souffrent de maladies respiratoires sévères dont la tuberculose, la pneumoconiose et l'asthme.

Maskan, 12 ans, assise dans l'hôpital de la ville de Dhanbad. En 2015, elle est tombée dans une fissure où brûlait un feu en plein air. Sa jambe droite et son bras gauche ont été endommagés si sévèrement qu'ils ont dû être amputés. L'incident s'est produit sur un terrain qui appartient à BCCL, ce qui signifie que les travailleurs ainsi que les résidents appartiennent au champ de responsabilité de l'entreprise. Et pourtant, malgré de nombreuses demandes effectuées par les parents de Maskan et les autorités du village, BCCL refuse de reconnaître l'incident, sans parler de lui apporter de l'aide médicale ou une indemnité.

À gauche: des résidents de la commune de Belgharia marchent dans la rue durant un office de prière. À droite: une vue d'ensemble de la commune de Belgharia, qui a été construite il y a trois ans pour aider à reloger les personnes, mais les bâtiments manquent de gestion des eaux usées et d'infrastructures électriques.

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The country is expanding its energy sector but working conditions in the north remain dismal.

India's Coal Mines Look Like A Literal Hell

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Les mines de charbon en Inde ressemblent à un véritable enfer

Note éditoriale:

Nos autres reportages photo sur le changement climatique:

Voici à quoi ressemblerait le monde sans eau

16 photos qui montrent comment les générations futures se rappelleront des animaux

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