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    En Grèce, le camp du oui et du non rivalisent de mèmes avant le référendum

    Quand votre nation a une décision importante à prendre, tournez-vous vers Photoshop.

    1. Ce week-end, la Grèce va se prononcer par référendum sur les nouvelles mesures d'austérité imposées par l'Union européenne. Mais parce qu'on est en 2015, les Grecs ont recours aux mèmes pour exprimer leur point de vue.

    2. Les partisans du gouvernement contre l'austérité ont réinventé le Parthénon avec «Oxi» – «Non», en grec. C'est une des nombreuses images qui circulent sur le Facebook grec.

    3. Dans le même temps, les opposants au Premier ministre, favorables au «Oui» – «Nai» en grec, ont aussi leurs images.

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    4. Les partisans du «Oui» soulignent qu'un vote «Non» livrerait la Grèce à elle-même au lieu d'en faire un élément clé de l'UE.

    5. Un partisan du «Non» a proposé une nouvelle pièce d'un euro:

    6. Et cette personne a collé Alex Tsipras à la place d'un ancien héros de la révolution grecque sur un billet de 5.000 drachmes, l'ancienne monnaie.

    7. Cette image de mains protégeant la Grèce plaît beaucoup.

    8. Certaines images virales se moquent de la situation dans son ensemble, montrant le mauvais élève de l'UE avec un café frappé. Le texte dit : «J'arrive crétin, c'était juste une blague.»

    9. Ce post se moque des Grecs se plaignant de ne pas pouvoir retirer plus de 60€ par jour, en raison du contrôle des capitaux imposé par le gouvernement.

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    «Vous êtes toujours en train de vous plaindre que vous êtes fauchés, alors pourquoi diable allez-vous à la banque ?»

    10. Voici quelqu'un qui fait campagne contre le Premier ministre avec un mauvais montage Photoshop sur un paquet de céréales.

    11. Certains électeurs anti-UE favorables au «Non» ont créé des mèmes suggérant qu'ils n'avaient pas besoin pas de l'UE, car la Russie était là pour les protéger. Comme un ours.

    12. Les créateurs de mèmes pro-européens partisans du «Oui» ont tendance à créer des images plus professionnelles et à écrire en anglais.

    13. Il y a une tonalité clairement anti-allemande dans les images créées par les partisans du «Non».

    14. On ne manque pas une occasion d'attaquer l'Allemagne et Angela Merkel.

    15. Y compris avec des citations douteuses censées venir de Winston Churchill, exhortant à bombarder l'Allemagne tous les 50 ans.

    16. Cette image se moque du parti Syriza de Tsipras pour avoir promis de l'argent gratuit.

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    17. Alors que cette attaque de Syriza dit «NOUS NOUS Y ENGAGEONS… il va pleuvoir à nouveau de l'argent (une fois que nous aurons racheté de l'encre et du papier).»

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    18. Les mèmes anti-austérité s'inspirant du travail de Banksy fonctionnent bien.

    19. On fait référence aux Minions, parce qu'une crise de la dette souveraine implique forcément les Minions.

    20. Il y a l'inévitable version de cette affiche.

    21. Les images montrant Tsipras en train de couler comme le Titanic reviennent souvent.

    22. Il y a aussi celle-ci, où Tsipras baisse son pantalon devant Jean-Claude Juncker, le président de l'UE.

    23. Bon, il y a tellement de choses ici que c'est difficile de comprendre.

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    24. Cette image du Premier ministre en Jim Carey, sous-titrée «détruisons tout!», résume bien les préoccupations grecques du moment sur Internet.

    Le référendum a lieu dimanche. En attendant, les mèmes vont continuer à déferler.

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