Les gens utilisent le hashtag #SaveSia en anglais.
Et ils cherchent constamment de nouveaux messages dans les tweets de Sia qui pourraient indiquer si elle essaie ou non de demander de l'aide.
Ce mec a carrément envoyé un tweet à ce propos au bureau du FBI de Seattle.
Et bien sûr, les gens contactent aussi Beyoncé sur Twitter, en exigeant qu'elle libère Sia.
Il y a même une théorie selon laquelle les perruques élaborées de Sia sont un déguisement pour cacher les bleus que lui fait Beyoncé.
Comment tout ceci a-t-il commencé? Ce n'est pas vraiment clair. Mais cet article de Billboard datant de 2015 pourrait être à l'origine de tout.
Dans l'article, Sia décrit son travail avec Beyoncé comme un «camp d'écriture»:
Ce n'est pas vrai pour les artistes tels que Beyoncé, avec qui Sia dit que collaborer est «comme un camp d'écriture» et qu'«elle est très Frankenstein en ce qui concerne les chansons», et prend des bribes de paroles de plusieurs compositeurs et demande à les entendre mélangés ensemble. «À la fin, elle avait peut-être 25 de mes chansons de côté, et j'étais très contente d'en récupérer quelques-unes. Il y en a assurément une sur l'album.»
Avec le temps, ce «camp d'écriture» semble être devenu une sorte de prison musicale où les auteurs écrivent à n'en plus finir des paroles pour Beyoncé... du moins dans la tête des internautes brésiliens. C'est très confus. Un détail intéressant, les membres d'un forum brésilien appelé Pandlr affirment qu'ils ont en fait créé le mème il y a sept mois, après avoir lu des articles sur les «camps d'écriture» de Beyoncé.