Aller directement au contenu

    La crise du New York Times expliquée grâce à Game of Thrones

    Innovation is coming.

    Arthur Sulzberger Jr. est le seigneur du New York Times, et ce depuis de nombreuses batailles.

    En 2011, Sulzberger a demandé à une journaliste de talent, Jill Abramson, de rejoindre le Times en tant que directrice de la rédaction.

    Abramson s'est attelée à la tâche...

    ...mais presque immédiatement, des tensions se sont fait sentir entre Abramson d'un côté, et ses chefs et ses employés de l'autre.

    Sulzberger trouvait que le style de management d'Abramson ne collait pas avec l'esprit de la rédaction.

    Abramson a aussi été publiquement critiquée pour « mauvais traitement de ses collègues en public. »

    Abramson, quant à elle, était furieuse lorsqu'elle a appris qu'elle était moins bien payée que son prédécesseur masculin.

    Abramson voulait embaucher Janine Gibson, journaliste du Guardian spécialisée dans le web, pour prendre en main la stratégie numérique du New York Times.

    De nombreuses personnes du journal pensaient que Gibson permettrait au site d'évoluer de façon positive.

    Mais en faisant une offre à Gibson, Abramson a exclu de nombreux décisionnaires du Times.

    Ce qui a considérablement énervé certains membres haut-placés de la rédaction.

    Après cet incident, Sulzberger en voulait beaucoup à Abramson.

    Il a donc décidé de la virer.

    Après le renvoi d'Abramson, Sulzberger a demandé à Dean Baquet s'il voulait la remplacer.

    Cette décision a soulevé de nombreuses questions quant à la situation chaotique du New York Times.

    ...et nombreux sont ceux qui ont parlé de sexisme pour expliquer le renvoi soudain d'Abramson.

    Comme si tout ça n'était pas assez compliqué, un rapport interne accablant a fuité quelques jours après.

    Le rapport avait été rédigé par le fils de Sulzberger, Arthur Gregg Sulzberger.

    Le document porte un regard honnête sur les difficultés du Times quant au développement de sa stratégie numérique.

    Gibson a finalement refusé le job qui lui avait été offert, et quitte New York pour diriger le site du Guardian à Londres.

    Bref, c'est un peu la crise au New York Times.

    Et voilà ce qu'en dit Sulzberger :